L’Unaf vote un avis adopté par le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) relatif aux sanctions liées aux allocations sociales

L’Unaf, représentée par Monique Dupuy, administratrice, a participé le 7 mars 2024 à la séance Plénière du Conseil National de Lutte contre l’Exclusion, présidée par Nicolas Duvoux.

En début de séance, M. Duvoux a rappelé le contexte inflationniste difficile de ce début d’année. Il a rappelé également l’intérêt du « baromètre de suivi qualitatif de la pauvreté et de l’exclusion sociale » complémentaire de la statistique publique, qui capte d’autre signes. La troisième vague a notamment révélé que l’inflation concerne d’autres personnes que celles touchées par la pauvreté monétaire. Elle touche en particulier les personnes âgées et fragilise les personnes non éligibles aux aides sociales malgré leurs besoins.

La première partie de la séance a été consacrée à la présentation du projet d’avis du groupe de travail « sanctions ». Cet avis présente les sanctions du côté du vécu : « en sanctionnant une personne c’est souvent une famille entière qui est sanctionnée ». L’avis pointe des dysfonctionnements dans la gestion des prestations sociales et le manque de statistiques des institutions sur les sanctions qu’elles ordonnent. L’avis formule 8 préconisations dont une sur les sanctions abusives qui contribuent au non-recours aux droits sociaux. L’Unaf a voté cet avis.

La deuxième partie de la réunion était consacrée à la présentation d’un rapport sur le bénévolat « Un boulot de dingue » : reconnaître les contributions vitales à la société, réalisé par le Secours Catholique-Caritas France et l’Association Aequitaz.

De nombreux échanges se sont tenus entre les intervenants et les participants.