Représentation

L’Unaf signataire de la Charte Studer sous l’égide de l’Arcom

Le 28 novembre 2022, l’Unaf, représentée par Guillemette Leneveu, Directrice Générale, accompagnée d'Olivier Gérard, Coordonnateur du pôle "Médias-Usages numériques" a signé la charte Studer sous l’égide de l’Arcom, « visant à promouvoir l’information et la protection des utilisateurs s’agissant de la diffusion de l’image des mineurs sur les plateformes en ligne ».

Cette signature s’est tenue sous l’égide de Roch Olivier Maistre, Président de l’Arcom, de Carole Bienaimé-Baisse, membre du collège de l’Arcom et du Député Bruno Studer, en présence de Marie-Laure Denis, Présidente de la Cnil, et d’Eric Delemar, Défenseur des Enfants.

La signature de cette charte, issue d’un travail collectif, s’inscrit dans le cadre de la loi dite des « enfants influenceurs » du 19 octobre 2020, initiée par Bruno Studer. Cette loi, qui encadre l’exploitation commerciale de l’image d’enfants de moins de 16 ans sur les plates-formes, a ainsi confié à l’Arcom l’adoption par les plates-formes de chartes d’engagements.

La charte vise à renforcer la protection des mineurs en ligne et à promouvoir un environnement plus respectueux de leurs droits, par l’engagement des plates-formes autour de plusieurs axes :

En signant cette Charte, l’Unaf souhaite :

  • Mettre à disposition des plates-formes signataires des ressources utiles et pertinentes notamment à destination des parents ;
  • Participer à l’élaboration et relayer les campagnes de communications mises en œuvre par les signataires ;
  • Contribuer à l’élaboration clairs et compréhensibles des messages d’information ;
  • Communiquer régulièrement auprès des familles et de son réseau associatif (union, mouvement, associations) ces mêmes ressources, les sensibiliser sur les dispositifs issus de la charte (dispositifs d’information, d’identification, de signalement, traitement des données des mineurs, droit à l’effacement) et les inciter à mettre en place des actions spécifiques sur le terrain autour de ces questions et à signaler les contenus problématiques notamment dans le cadre des actions de parentalité numérique ;
  • Le cas échéant, participer à toute expertise auprès et avec les opérateurs notamment autour de l’impact sur les relations au sein de la famille et sur les dispositifs d’accompagnement des parents.

La charte a été signée du côté des opérateurs par Google France, Meta-Facebook, Yubo, SnapInc et Daily Motion et du côté des associations familiales et de protection de l’enfance par l’Unaf, l’Open, le Cofrade, Ennocence et e-enfance.

L’Unaf déplore l’absence parmi les signataires de Twitter mais surtout de Tik-Tok, un réseau particulièrement utilisé par les mineurs pour mettre en ligne des vidéos.  

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