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Commissions de surendettement : les impacts de la crise sanitaire

Alors que l’on pouvait craindre une vague de surendettement plus de douze mois après le début de la pandémie, la déferlante tant redoutée ne vient pas.

Alors que l’on pouvait craindre une vague de surendettement plus de douze mois après le début de la pandémie, la déferlante tant redoutée ne vient pas.

En 2020, on a d’abord assisté à une chute historique du nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France : avec 108 731 dossiers, la chute était de 24 % par rapport à l’année précédente.

Et, pour l’année 2021, la Banque de France n’observe pas de rebond ni même de hausse des dépôts au 1er trimestre (en comparaison avec les années 2019 et 2020).

Quelles sont les remontées de terrain dans ce contexte ? Le baromètre mensuel des services d’accompagnement budgétaire du réseau Unaf-Udaf montre que la hausse des sollicitations n’est pas massive, même si elle existe. Il y a plutôt une évolution des publics sollicitant un accompagnement budgétaire : les salariés en contrat court et contrat long semblent être fortement fragilisés sur le plan financier, tout comme les autoentrepreneurs (un public que l’on connaît moins). Le chômage partiel ou la perte de son emploi amènent à une baisse des revenus qui finit par peser sur le budget des familles.

A suivre dans les prochains mois.

Couverture de l'enquête

En savoir plus

Lire l’enquête typologique de la Banque de France sur le surendettement des ménages en 2021